Deux jours après, Vital Kamerhe s’était vu refuser une liberté provisoire. Notons que c’est depuis le 8 avril que la justice avait décidé de placer Vital Kamerhe sous mandat d’arrêt provisoire. Parmi ces ministres, il y a celui des finances, Sele Yalaghuli.
Il existe toute une équipe qui était chargée de la supervision des travaux dont font partie les ministres en fonction. En plus, selon lui, le directeur de cabinet du président de la République n’a pas la responsabilité de faire le suivi de l’affectation des fonds payés directement par la banque dans les comptes desdites entreprises. Et qu’aucun contrat de passation d’un marché public de gré à gré ne porte sa signature. Il est accusé du détournement des fonds publics en passant par le mécanisme d’attribution de marchés publics de gré à gré à des entreprises fictives dont Samibo (47 millions USD) et Trade Plus (10 millions USD).Įn réaction le chef du cabinet de Félix Antoine Tshisekedi a précisé que tous les marchés publics existant entre la République et les tiers sont hérités du Gouvernement Tshibala. Le patron de l’UNC Vital Kamerhe, rejette du revers de la main toutes les accusations mises à sa charge par la justice. Il est poursuivi pour détournement présumé des fonds alloués au programme présidentiel des 100 jours. Les raisons de la poursuite du calvaire de Kamerhe à Makala sont bien claires, il existe des indices sérieux de culpabilité qui pèsent sur le directeur du cabinet de Félix Antoine Tshisekedi. C’est la décision du tribunal de grande instance Kinshasa/Matete ce mercredi 15 avril. Tous ses arguments en appel n’ont pas convaincu le tribunal. Le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe, reste en prison.
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